OUI !

"Boire à moitié n’apaisera pas ta soif, manger à moitié ne rassasiera pas ta faim…

Un chemin parcouru à moitié ne te mènera nulle part

et une idée exprimée à moitié ne donnera aucun résultat …" (Khalil Gibran)

Il y a un an tout pile, je m'évanouissais dans mon couloir et frôlait la mort.

Au réveil de cet évanouissement j'ai été face à deux options :

- continuer à vivre "à moitié", en mode mort-vivant

- dire enfin OUI à la Vie.

Non pas que j'ai quelque chose contre la mort. Elle a sa place dans le cycle de trnasformation et d'évolution du vivant.

Elle n'est censée cependant n'être qu'un passage d'un état à un autre, pas perdurer. Si elle perdure, c'est un figement, pas la mort en elle-même.

Alors j'ai dit OUI.

Un tout petit OUI, mais pleinement engagé, pleinement incarné, pleinement assumé.

Un OUI microscopique mais d'une densité folle, d'une présence totale.

Depuis, ma vie a pris une tournure totalement différente.

Sans aucune volonté de ma part.

J'ai appris à "suivre le flow" de ce qui se présentait.

Ce flow a consisté en un grand nombre de surprises et en une année d'épuration, de guérison, de pacification de tout ce qui en moi, tapi dans l'ombre de ma non-conscience, contribuait à maintenir ce figement.

Tout ce qui en moi, à mon insu, maintenait ce "à moitié" dont parle l'extrait de texte ci-dessus.

Comme si, à partir du moment où je réintégrais tout l'espace en moi, il ne restait plus de place pour le figement, qu'il était obligé de disparaître, d'être évacué d'une façon ou d'une autre.

Aujourd'hui je dis OUI au PLEIN.

Je le vis.

Je le goûte.

Je le vibre.

Je le respire.

Je le chante.

Je le danse.

Je l'invite dans mes actes du quotidien. (oui, même en faisant la vaisselle, le truc que je déteste par dessus tout !!).

Et je t'invite à venir y goûter avec moi, dans mes accompagnements, dans mes ateliers, dans le temps que nous passons à boire un thé ensemble.

Ce OUI est contagieux.

Ce PLEIN est tellement bon qu'un fois qu'on commence à y goûter on n'a plus envie de revenir en arrière  

Cette entièreté est tout aussi exigeante et acérée qu'elle est riche et nourrissante.

Es-tu prêt-e ?

Es-tu prêt-e à rencontrer tes figements, à les regarder droit dans les yeux, à les embrasser et à les laisser partir ?

Es-tu prêt-e à laisser le Vivant reprendre sa place en toi ?